Cannes 2009 : dans les salles ce samedi 16 mai
En compétition :
Un prophète de Jacques Audiard (France)
C'est au réalisateur de "De Battre mon coeur s'est arrêté", César du meilleur film et du meilleur réalisateur en 2006, que revient la tâche ingrate d'ouvrir le bal des quatre films français en lice pour la Palme d'or. Il met en scène l'histoire d'un jeune de 19 ans, Malik el Djebena, condamné à six ans de prison. Il ne sait ni lire ni écrire. A son arrivée en centrale, seul au monde, il tombe sous la coupe d'un groupe de prisonniers corses qui fait régner sa loi.
Taking Woodstock d'Ang Lee (Etats-Unis)
Déjà projeté à la presse vendredi 15 mai, ce film a été bien accueilli. Oscar du meilleur réalisateur pour "Le Secret de Brokeback Mountain" en 2006, le réalisateur taïwanais présente une comédie à l'occasion des quarante ans de Woodstock, le plus célèbre des festivals hippies des années 1960-1970.
Hors compétition (séance de minuit) :
Ne te retourne pas de Marina de Van (France)
Egalement présenté à la presse dès vendredi, ce film, qui sortira en salles le 3 juin, n'a pas reçu le même accueil chaleureux que le film d'Ang Lee. Censé faire peur, il a plutôt fait rire les journalistes... C'est l'hstoire d'une jeune femme, Jeanne, soumise à d'étranges phénomènes de transformation. Sophie Marceau et Monica Bellucci qui se partagent l'affiche sont attendues pour monter les marches.
Hors compétition (séance spéciale) :
Jaffa de Keren Yedaya (Israël)
Déjà Caméra d'or (récompense destinée à un premier ou à un deuxième film) à Cannes en 2004 pour "Mon trésor", la réalisatrice israélienne met en scène une histoire familiale au sein de Jaffa, une ville que les Israéliens surnomment "la fiancée de la mer".
Un certain regard :
Samson et Delilah de Warwick Thornton (Australie)
Comme il s'agit d'un premier film, il concourt pour la Caméra d'or. Il a pour personnages principaux deux adolescents, Samson et delilah, qui vivent dans une communauté aborigène isolée au milieu du désert australien.
Un certain regard :
Mother de Joon-ho Bong (Corée du Sud)
Comme l'indique son titre, ce film évoque les relations entre une mère et son fils. A 28 ans, ce dernier Do-joon, est loin d'être indépendant. Un jour, une jeune fille est retrouvée morte et il est accusé de ce meurtre. Sa mère remue ciel et terre afin de le sauver.
Quinzaine des réalisateurs :
Jal Aljido Motamyunseo de Hong Sangsoo (Corée du Sud)
Le cinéaste a déjà présenté quatre films à cannes, dont deux en compétition : "La femme est l'avenir de l'homme" (2004) et "Conte de cinéma" (2005). Ce film relate les déboires d'un réalisateur de films d'auteur dans une petite ville où il est venu comme membre du jury d'un festival et où il retrouve un ami d'enfance.
Quinzaine des réalisateurs :
Go Get Some Rosemary de Joshua et Benny Safdie (Etats-unis)
Un film sur un père et ses enfants. Chaque année, Lenny, 34 ans, passe deux semaines avec ses fils Sage, neuf ans, et Frey, sept ans. Pendant ces quinze jours, un voyage et des visiteurs étranges perturbent leur vie.
Quinzaine des réalisateurs :
La Merditude des choses de Felix Van Groeningen (Belgique)
Gunther Strobbe, treize ans, partage le toit de sa grand-mère avec son père et ses trois oncles. Quotidiennement, Gunther baigne dans un climat de beuveries effrénées, de drague éhontée et de glande constante. Tout porte à croire qu'il subira le même sort...
Semaine de la critique :
Lost Persons Area de Caroline Strubbe (Belgique)
Bettina et Marcus vivent un amour passionné et charnel dans une baraque de chantier au milieu d'une plaine traversée d'immenses pylônes haute tension. Un jour, marcus engage un ingénieur hongrois, qui va bouleverser leurs vies;
Cannes Classics :
Les Vacances de monsieur Hulot de Jacques Tati (France - 1953)
Et pour tous ceux qui voudraient se replonger avec délice dans les classiques du cinéma, la programmation Cannes Classics propose, entre autres, la projection d'un des films de la série des Monsieur Hulot.
Via LeMonde.fr